Le nouvel adversaire de Yugi n'est autre qu'un magicien appartenant à l'organisation Ghouls, dont le chef, Marik, possède un objet millénaire capable de contrôler la volonté de n'importe qui. Pandora possède lui aussi la fameuse carte qu'affectionne Yugi, Black Magician. L'issue de ce duel déterminera qui est le véritable maître du magicien noir... mais le duel a un tout autre enjeu : il s'agit de survivre à la scie circulaire qui coupera les jambes du dueliste qui verra ses points de vie arrivés à zéro. Que le spectacle commence...
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Kazuki Takahashi a le sens de la mise en scène. En effet, les duels présentés dans cet arc de la série originelle, Yu-Gi-Oh, ont toujours un but bien précis. On n'est pas là pour s'amuser, même si c'est un jeu qui détermine la victoire ou la défaite. C'est sans doute ce qui distingue Yu-Gi-Oh de son spin-of, GX. Même pour les personnages secondaires comme Jono-Uchi, les duels sont des actes militants. Il se bat pour sa soeur.
Je n'ai donc qu'un seul vrai regret à la lecture de ces volumes 19 et 20, c'est que les cartes aient supplanté toute autre idée novatrice du mangaka. Certes, tout son succès repose dessus, mais à partir de l'arc Pegasus, la seule créativité a été celle des cartes... et donc les développeurs du jeu sont devenus prioritaires sur le plaisir des lecteurs. Yugi n'est plus le maître des jeux, mais juste le maître des cartes, et de l'esprit de Pharaon.
En tout cas, ce volume double fait bien son travail, et plaira aux jeunes garçons amateurs des duels de cartes. On en trouve encore dans les cours de récré... même si pour l'instant les fameuses toupies Beyblade sont largement au dessus. Le manga, lui, ne semble pas réellement intéressant contrairement à Yu-Gi-Oh d'après le premier volume... La suite me contredira peut-être.