C'est enfin un jour de congé pour "Dieu", alias Keima Katsuragi. Il peut alors s'immerger complètement dans sa passion pour les jeux de drague, avec un bonheur impliquant le petit coin de bave sur le côté, comme de bien entendu. C'est alors qu'arrive Hakua, la démone que Keima a plus ou moins tiré d'affaire précédemment. En effet, elle avait laissé échapper une âme en peine que Keima a dû prendre en charge, avec l'aide de Elsy, sa démone partenaire. En fait, elle est venue parce qu'elle doit écrire un rapport (en fait une lettre d'excuse) sur cet incident au bureau, elle qu'elle a besoin de connaître tous les détails (voire de les arranger un peu à sa manière). Perte de temps totale pour Keima dont la seule préoccupation réelle, c'est de connaître quand le contrat de Buddy prendra fin. Mais Hakuo n'a pas de bonnes nouvelles à ce sujet : il resterait près de 60 000 âmes en peine libérées...
Vous ais-je déjà dit que j'aimais beaucoup Que sa volonté soit faite ? Et bien je réitère. D'une base simpliste, Tamiki Wakaki arrive à tout faire passer avec délicatesse, humour, rythme et sentiments. En effet, dans ce volume, l'auteur ne parvient pas à caser ses deux histoires habituelles, tant il est nécessaire de compléter le background pour donner de la qualité au récit. Keima est ainsi directement interrogé sur ses sentiments profonds, et sur sa vision du monde extérieur. Quoi de mieux qu'un personnage sensé être insignifiant pour ce faire ? Le mangaka développe ainsi l'importance du personnage secondaire qui se retrouve alors, plus tôt que prévu, remonté au premier plan. L'effet est détonnant, juste, et drôle.
Je persiste et je signe, Que sa volonté soit faite est la meilleure sortie shônen de l'année. J'espère bien que les éditeurs français continueront à chercher des perles comme cette adorable série, bien loin des sentiers battus. À découvrir très vite !