Luke sait à présent qu'il n'est pas celui qu'il croyait être, mais un réplica, un clone, créé il y a des années de cela pour remplacer son original. À présent qu'il en a conscience, Luke comprend qu'il lui est nécessaire de changer radicalement de vision de lui, et de sa tâche à remplir pour sauver le monde des vues de son ancien mentor. Preuve de son nouvel état d'esprit, Luke s'excuse auprès du maire de Qliphoth pour la destruction de la ville d'Akzeriuth. Or, étrangement, ce dernier estime que rien n'aurait pu être fait pour sauver cette ville, ainsi qu'il en était annoncé depuis des siècles par la lecture de la partition prophétique de la planète, par Yulia.
Ouf. Honnêtement, et particulièrement dans le volume trois, le personnage de Luke me sortait par la tête. Dans ce quatrième opus, on revient à des valeurs de shônen classiques, avec des personnages qui ont une quête et qui doivent tout faire pour l'accomplir. En l'occurrence, il s'agit de sauver le monde de la surface, en commençant par arrêter la guerre qui divise les deux grandes nations, et dont le champ de bataille se situe justement sur un lieu qui va dans un futur proche s'effondrer. Bref, il y a du travail. Et pour cela, il va falloir convaincre les grands dirigeants de la justesse de leurs actes. L'empereur de Malkuh va s'avérer un personnage bien excentrique.
On découvre donc dans ce quatrième opus une bonne histoire d'heroic fantasy teinté de magie proche du moderne (un petit côté Nausicäa de la vallée du vent dans un sens), qui apporte une naïveté rafraichissante, et qui me réconcilie avec cette série qui était partie étrangement. Que nous réserve la suite de ce Tales of ? Rendez-vous au prochain volume pour le savoir.
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