Alors que Kuro pensait atteindre rapidement son frère, et ainsi mener la quête qu'elle s'est allouée à bien, elle est bloquée avec une facilité déconcertante par Shion, l'un des quatre empereurs célestes qui protègent Reishin. Et d'après Shion, ce dernier est bien plus fort qu'elle-même. Si elle ne fait que se défendre contre Kuro, liens familiaux obligent avec son maître, elle est par contre sans pitié pour le clan Shiryu, ce qui provoque la colère de Mana. Le soucis, c'est que même à deux, Kuro et Mana sont impuissantes. Et une révélation va encore bouleverser les certitudes de Kuro, l'histoire des Mototsumitama originels.
Gasp. Alors qu'on s'attendait à ce que la série s'approche de sa fin, avec son objectif bien en vue, Lim Dall Young retourne la situation comme une crêpe. C'est le soucis des longues séries qui marchent, les lecteurs ne désirent pas qu'elles s'arrêtent aussi facilement, si je puis dire. Du coup, le scénario évolue, avec de nouvelles données, et de nouveaux pouvoirs... parce qu'il devient nécessaire pour les héros d'atteindre un niveau suffisant pour vaincre les nouveaux ennemis. C'est le sujet de ce seizième volume de Kurokami Black God. Avec elle, il y a aussi réflexion sur ce qui est bien ou mal. Kuro est-elle dans le faux ?
En tout cas, ce volume est plutôt intéressant, même si on a l'impression qu'il n'est là que pour relancer la machine d'une certaine façon. Histoire à suivre.