Entre les enfants qui ont pris le parti des dieux, et ceux qui ont choisi d'aider le camp des apôtres, la guerre fait rage. Alors que Bono reçoit des explications sur la façon dont ont été créé les enfants, et d'une certaine façon sur son identité, le rôle qu'il possède, l'adresse de l'un d'entre eux vient d'être retrouvée. Le français, Jacques Arago. Celui-ci se cache, sous couvert des autorités françaises, compte-tenu d'un crime abominable qu'il aurait comis une fois de retour du voyage spatial.
Suite... et fin. Ce sixième opus de Baptist présente donc les dernières révélations qui nous permettent de mieux comprendre pourquoi et comment quinze enfants sont revenus d'un voyage spatial alors que seulement treize sont partis. L'identité de Bono va forcément beaucoup surprendre, et son rôle de même. Mais en réalité, là où je suis le plus surpris, c'est du choix des auteurs concernant la fin en tant que telle. On ne peut nier que c'est un choix précis et assumé, mais elle me paraît fort insuffisante en soi. Je ne puis en dire trop de peur de dévoiler cette fin. La seule chose que je puis dire, c'est que ce n'est pas le style de final que j'apprécie, c'est à dire une fin très ouverte, sujette aux spéculations. Cela me laisse une sensation dinachevé, voire de bâclé... et me gâche le plaisir de la lecture.
Au delà de ce fait, Baptist s'est avéré une série qui a démarré de fort belle manière, mais dont la suite a montré des faiblesses dans sa mise en scène du scénario, et ce malgré des idées très ambitieuses.
Résultat, les six volumes de Baptist pourront plaire aux amateurs d'action ésotériques, sur fond de science-fiction. Le dessin coréen est meilleur qu'à laccoutumée, mais reste dans les standards inférieurs aux graphismes japonais. Enfin, ceci est une question de goût. Si vous aimez ce mélange des genre, et souhaitez découvrir les manhwas, Baptist saura sans doute vous intéresser.
