Finie la discrétion : Akira est maintenant la cible d'un des participants à l'Igura le plus puissant : Shiki, le tueur au katana. Mais acculé dans un appartement en étage, la fuite est impossible. Fort heureusement, il a retrouvé son couteau, et l'étroitesse de la pièce est un désavantage pour la longueur du sabre japonais. Pourtant, le combat ne fait pas un pli. Shiki est bien trop fort !
Loin de là, Keisuke est pris de doutes. Comment aider son ami dans le destin qui est le sien ? Il lui est plus que nécessaire de visiter le château du Vishio, mais comment faire ? La seule possibilité, ce serait qu'il s'inscrive à l'Igura, ainsi Arbitro, le responsable du Vishio, le leur ferait visiter obligatoirement.
Que dire, sinon qu'à mon sens, la série ne s'améliore pas par rapport au premier opus. En effet, s'il n'y a plus d'effet flashback trop gênant, le changement entre toutes les scènes est parfois bien confus. Le fait que Keisuke mette un volume entier à se décider y est sans doute aussi pour quelque chose. Mais bon, ce qui me dérange sans doute le plus, c'est que les combats, rares pour un sujet de ce type, sont très difficiles à comprendre tant le graphisme est confus, et que ça dégouline de sentimentalité platonique entre les personnages. Dans ce volume, on découvre pourquoi la série est publiée dans un magazine de Boy's love, mais ce n'est que suggéré, à lire entre les lignes. Dans un manga décrivant de la violence à l'état pur, c'est un gros mélange de genres assez maladroit.
Heureusement, il y a l'histoire du trafic de drogue qui remonte un peu la pente, avec une troisième puissance, cachée, pour entretenir le mystère. Quant au mystère de Il-Re, il est résolu. Je ne sais pas si c'est un bien d'ailleurs, l'avenir de la série nous le dira. Enfin cet avenir, je ne suis pas pressé de le lire.
