Quint, agent de la CIA, est venu prêter main forte à Thomas et Irina contre Sergeï Melichev. Il veut venger la mort de son frère et rien ne semble pouvoir le faire dévier de sa trajectoire. Autant en profiter ! Seulement, le Vostok a repéré l'endroit où ils se trouvent actuellement et donnent l'assaut. Mais c'est sans compter sur les capacités de Quint, un super agent surentrainé qui ne fait qu'une bouchée de tous les agents venus les cueillir. Malgré les capacités de Quint, Thomas doute qu'il puisse venir à bout seul de Melichev et de la bande armée qui le protège. Mais Quint n'est pas seul. Une bande de mercenaires l'accompagne. Parmi eux, Vincent Hortelet, ennemi de Silane. Il va devoir pourtant faire avec s'il veut espérer libérer les parents d'Irina, faire bouger la Tchétchénie et revoir son appareil photo.
Voici une clôture de cycle musclée. De tirs en explosions, d'infiltration en exfiltration, Thomas Silane aura fort à faire, même s'il n'est pas tout seul. Il n'est d'ailleurs pas un personnage central omniprésent mais plutôt un liant qui permet à tous les protagonistes d'évoluer vers la fin. Nous naviguons dans des situations extrêmes et tendues d'où il faut se sortir le plus rapidement possible pour ne pas en mourir. C'est sûr, pas une seule seconde n'est laissée au lecteur pour respirer. C'est bourré d'action dans un contexte politique et militaire plus complexe.
Niveau dessin, c'est lisible au possible, sans être simpliste. C'est exactement comme il faut pour ce genre d'histoire. Réaliste, classique, détaillé mais sans en faire trop non plus. Du coup, cela passe tout seul. Cela manque peut-être d'une recherche originale dans la mise en scène et les cadrages, mais ce n'est généralement pas ce que l'on demande à ce genre de bande dessinée. Les couleurs sont elles aussi tout ce qu'il y a de classique et conviennent parfaitement à l'ambiance voulue.
Au final, c'est une bande dessinée qui remplit son contrat.
