Walter Sparrow a une vie normale. Sa femme Agatha l'aime et ils ont tous les deux un fils. Pourtant Walter s'ennuie. Son travail à la fourrière ne lui procure pas grands plaisirs. Et comme il n'est pas forcément sympa avec la standardiste de son boulot, elle n'hésite pas à lui refiler des cas de chiens errants deux minutes avant la fin de son service. Et ce chien va réussir à le mordre. Pas grand-chose, juste de quoi lui faire grimper un peu le taux d'adrénaline. Du coup, il va réussir à arriver en retard pour rejoindre sa femme pour se rendre chez des amis à elle pour fêter son anniversaire à lui (il n'a pas vraiment d'amis, lui). En l'attendant, Agatha va se rendre dans une petite boutique où elle va lui dénicher un livre qui ne paye pas de mine et qui s'appelle Le nombre 23. Walter n'est pas un grand lecteur et pourtant il va se plonger dans ce récit. Certainement parce qu'il trouve que la vie du héros du livre, Petitou, a de nombreux points communs avec sa propre vie. Et cette lecture va vite se transformer en une obsession malsaine.
Il faut que j'avoue tout de suite une chose : je déteste Jim Carrey. À tel point que je ne regarde presque jamais des films dans lesquels il joue, sauf quand on m'attache à une chaise. Pourtant, la bande annonce de ce film m'avait attiré. Certainement parce qu'il n'en faisait pas des caisses pour tenter désespérément de faire rire. Et j'ai bien fait de passer outre mon aversion parce que Le nombre 23 est un excellent thriller où Carrey campe un personnage banal qui devient petit à petit plus ou moins fou par son obsession. Il est parfaitement à l'aise dans son rôle qu'il tient à merveille. Du coup, je n'ai en rien été gêné, j'ai même trouvé qu'il était l'acteur parfait pour ce rôle. Comme quoi
Comme on peut s'en douter, la numérologie tient un rôle important dans ce livre. Bon, si on veut s'y essayer, je pense que tout peut s'y rapporter et que ça pourrait aussi bien marcher avec n'importe quel autre nombre, mais l'argument mis en avant dans le film se tient et du coup on n'essaye pas plus que les personnages de démonter les démonstrations. Au final, ce n'est pas vraiment ça l'important mais bien l'histoire de ces deux hommes qui semblent tellement se ressembler alors que tout les éloigne.
Avec la bande annonce, j'avais cru que j'allais tomber sur quelque chose de plus sordide. Mais non. Nous sommes dans une ambiance bien noire, mais pas forcément malsaine ou dérangeante. Nous assistons "juste" à la déchéance d'un homme. Mais rien n'est ajouté en plus pour enfoncer le clou. Je tiens à signaler aussi que j'ai vu la version Director's Cut. Et je ne vois pas bien ce qui pourrait être enlevé sans manquer dans le film. A vous de voir