Le monde des sorciers est en émoi. Lord Voldemort, le Seigneur des Ténèbres, un mage noir extrêmement puissant et malveillant, semble avoir été détruit par un jeune garçon de un an. Celui-ci a survécu au sortilège de mort que Voldemort lui réservait, juste après avoir tué ses parents. Il en garde une cicatrice sur le front en forme d'éclair. Pour cela, il va devenir célèbre dans le monde des sorciers. Et c'est justement pour qu'il puisse grandir sans toute cette pression qu'Albus Dumbledore va le confier aux seuls parents moldus qui lui restent : son oncle et sa tante, les Dursley.
Harry va grandir dans cette famille qui ne voulait pas de lui. Oncle Vernon et tante Pétunia vont plus le considérer comme une sorte de chien parlant que comme un être humain, le faisant dormir dans le placard sous l'escalier. À l'approche de ses onze ans, Harry va recevoir un courrier étrange. Mais son oncle va tout faire pour qu'il ne puisse pas le lire. Malgré les diverses relances, Harry ne pourra pas lire son courrier, pourtant le seul qu'il ait jamais reçu. Las de devoir surveiller le courrier, Vernon décide que la famille va s'exiler là où aucune lettre ne pourra arriver. À peine le jour de son anniversaire est arrivé que la porte de la cabane dans laquelle la famille est réfugiée tonne sous des coups sourds. Quand elle s'écroule, un homme gigantesque rentre dans la maison.
Harry va ainsi découvrir qu'il est en fait un sorcier et qu'il doit se préparer pour la rentrée dans la prestigieuse école de sorciers Poudlard. Il va découvrir un monde dont il ignore tout et dans lequel il se sent pourtant à son aise. Il va se faire ses premiers amis en Ron Weasley et Hermione Granger. Mais aussi des ennemis, avec Drago Malefoy et sa bande. Et il va découvrir une célébrité dont il se serait bien passé.
Il ne sert plus à grand-chose de présenter la saga Harry Potter. Qu'on ait lu les livres ou pas, impossible de passer à côté ces dix dernières années. Harry Potter à l'école des sorciers est l'adaptation du roman du même nom, premier de la série. Pour cette première incursion dans le monde des sorciers, c'est Chris Columbus qui est aux commandes. On lui devait Maman, j'ai raté l'avion !, entre autre. On pouvait donc s'inquiéter du résultat. Pourtant, il est plutôt enchanteur, ce résultat. Le merveilleux nous entoure et on a envie de plonger nous aussi dans ce monde plein de magie. C'est très coloré, assez enfantin, comme le public visé par ce premier livre. On peut trouver des défauts à cette adaptation du livre mais force est de constater que la majorité des éléments sont bien présents et qu'il y a très peu de raccourcis dans le film. C'est donc une bonne adaptation que seul un fan obtus pourra contester (de toute façon un fan veut une adaptation mais jamais rien ne le satisfera).
Personnellement, le plus gros reproche que je ferai est au niveau des acteurs enfants des personnages principaux. Ils ne sont pas très bons. Et se détendre ne veut pas dire arrêter de respirer Par contre, Richard Harris en Dumbledore est majestueux. Dommage qu'il n'ait pas pu incarner le personnage jusqu'à la fin ; il possédait ce calme et cette majesté dont le personnage avait besoin.
Nous avons donc là un film familial qui nous entraine dans un monde nouveau et qui va se complexifier au fil des tomes et des films. Un film qui pourra peut-être donner envie de connaitre l'histoire écrite, qui sait.
