Pour sauver la petite Lisa, Cecily donne tout ce qu'elle a face au démon hérissé d'épées. À elles deux, et avec un katana lancé par Luke, elles finissent par occire le monstre. Reste à découvrir comment ce dernier est arrivé dans cette grotte sacrée, et qui sont les humains qui l'ont conçu en intégrant ces épées non pas sacrées, mais formées avec du tamahagane de première qualité. Y a-t-il un rapport avec le dieu Valbanyl ?
Mais Cecily doit aussi faire face à la méfiance de ses frères d'arme, qui estiment que sans son épée enchantée, elle n'est bonne à rien. Avec, c'est prise de nombreux doutes qu'elle doit s'occuper d'un envoyé de l'Empire, Siegfried, qui réclame le corps de l'inhumain. Ce dernier lui demande de lui servir de garde du corps jusqu'au soir du grand bal...
Diantre, je ne m'attendais guère à l'une des scènes de ce cinquième volume. C'est en effet une scène où l'héroïne va profondément tomber de ses certitudes, et ce avec une rare violence dans un livre shônen, même issu d'un roman à la base. On évite le pire, mais à peine. En tout cas, les sentiments décrits après la scène sont criants de justesse, et comme il est difficile de se sortir de sentiments d'échec, d'impuissance face à la force brute.
Chapeau bas, rien à dire. Par contre, je ne suis pas certain que la suite puisse égaler une telle intensité narrative.