Et voici le huitième volume de Robot, le magazine de publication tout en couleur ou presque de Range Murata. Ce dernier nous gratifie même d'une histoire courte qui nous rappelle d'une certaine manière la couverture du tome 7 de Robot, mais version moto cette fois. Une histoire courte et naïve, avec des graphismes aussi beaux de ceux d'un animé du studio Ghibli. Passons à présent à la suite du contenu de ce volume.
Dans les nouveautés, nous trouvons une étrange histoire du le concierge d'un satellite, par Roboinu. Le style est très simpliste, mais ne manque pas de poésie. Mami Itou réalise de son côté une histoire sur les poupées de porcelaine, qui ont un comportement proche de leurs maîtresses, des petites filles modèles, mais aux motivations bien diverses. Sans couleur, nous retrouvons la suite de L'hirondelle, une histoire publiée dans le volume 6 de Robot sur la vie d'un adolescent qui se fait entretenir par des hommes plus âgés. Je regrette une nouvelle fois que Kengo Yonehara n'ait pas ajouté de la couleur comme les autres auteurs publiés ici.
Côté fresques, nous sommes servis ! En plus d'Imperialboy, qui nous présente son Salon de Goûthé, et de kawayoo dans une ville où humains et créatures marines fantastiques doivent cohabiter malgré une agitation certaine. À ne pas manquer si on aime le genre. Bien entendu, vos sagas habituelles préférées continuent, classiquement avec notamment des éclaircissements sur Wasteland.
Et je ne peux terminer cette chronique sans vous parler de Aujourd'hui, fête de bienvenue sympa ! de Inuburo, qui se tape un délire entraînant deux femmes fêtant l'arrivée de la plus jeune en faisant la tournée des bars... Admirez la double page 4 et 5 présentant un jeu de l'oie pour savoir ce qu'il s'est véritablement passé (et accessoirement, il est parfaitement jouable !) et lisez la dernière page pour connaître la conclusion... évidente, et tellement kawaï !
Ce dernier numéro est donc nettement, à mon goût, le meilleur des trois derniers. Bonne lecture !