Pour ce sixième opus, et pour la première fois, ce n'est pas avec Ron et Hermione qu'Harry arrive à Poudlard. En effet, c'est Dumbledore lui-même, réinvesti dans ses fonctions de directeur de l'école, qui vient le chercher chez les Dursley et l'accompagne. Mais pour quelle raison ? Après avoir promis de lui expliquer les raisons de son comportement étrange de l'année précédente, le directeur décide de lui donner des leçons particulières - bien loin de celles, désastreuses, d'occlumancie qu'il a subies avec Rogue - mais sans lui en expliquer les raisons. Et les souvenirs qu'il montre à Harry par l'intermédiaire de la Pensine ne l'éclairent guère, même s'il comprend pourquoi Dumbledore souhaite lui décrire le passé et l'enfance de Voldemort.
Alors que le ministère de la magie continue les complots, Voldemort multiplie les initiatives et semble avoir recouvré une grande partie de ses pouvoirs. Aidé des nombreux Mangemorts qui l'ont rejoint ouvertement et d'une partie des Détraqueurs d'Azkaban, il semble plus puissant que jamais et Harry se sent bien vulnérable, même à Poudlard, l'endroit où il est censé être le plus en sécurité.
Avec ce sixième tome de la saga, le début annonce la fin et le décès d'un des personnages les plus emblématiques de la série, à la conclusion, bouleverse tout le cycle et le rythme auquel les lecteurs étaient habitués. Cet opus préfigure déjà le septième et ultime tome de la saga et lui donne d'emblée une tournure beaucoup plus sinistre, avec un affrontement final déjà magistral.