Au XIX
Contrairement au premier volume, cette fois une seule histoire présente un personnage historique. Nous rencontrons donc Lilith, la reine d'Egypte, ainsi que son général qui a pour sa reine une admiration sans faille. Plus tard, Enma devra s'occuper d'un Indonésien qui s'est fait berner par deux villageois. Ils ont fait croire à Wayan que dieu souhaitait le voir protéger un champ de fleur des pirates qui viennent une fois l'an récolter ses pétales. L'opium est source de motivation pour ces brigands qui ne peuvent pas se laisser repousser par le bâton de leur adversaire.
Ensuite, cap chez les Vikings où un chef de clan, Abel, décime tous les villages des terres qu'il conquiert au grand dam de la fille de l'ancien chef de clan, sa fiancée qui l'aimait tel qu'Abel était jadis, gentil et généreux. À cette occasion et pour la deuxième fois, l'auteur fait un lien avec des épisodes passés, démontrant que le shinigami Enma apprend de ses expériences, elle en tire des enseignements, en posant toujours de plus en plus de questions aux humains qu'elle doit punir, à son entourage, ou tout simplement au juge des enfers, Enma. Lui a plutôt des réponses évasives d'ailleurs. On observera d'ailleurs que dans ce deuxième opus, les situations sont bien plus variées que dans le premier. C'est très bon signe pour la suite.
Pour terminer, les yonkomas du dessinateur, Masaki Nonoya, sont particulièrement sympathique, à l'exemple de ceux de Que sa volonté soit faite. En tout cas, je confirme. J'aime beaucoup Enma, qui me fait penser dans une certaine mesure à l'excellent Mushishi sur le fond - les conflits à résoudre - et non sur la forme, ici plus shônen et donc avec plus d'action.
Vivement la suite.