Charlie Miller, Tiffany et Vernon formaient un trio d'arnaqueurs. Seulement, des histoires entre eux les ont fait se séparer. Vernon est de retour pour quelques temps à Los Angeles et il décide de rejoindre ses anciens partenaires pour quelques arnaques juteuses. Leurs arnaques tournent toutes autour des cartes, et du poker en particulier. Vernon, un ancien magicien, a un don avec les cartes ; il les distribue comme personne et peu sont ceux qui sont capables de voir dans son jeu. C'est cette capacité qu'ils veulent exploiter en faisant entrer dans leur bande Larry Jennings. Seulement, Jennings est un peu grande gueule et va avoir du mal à garder son calme pendant la partie. Mais ce que le trio aimerait faire par-dessus tout, c'est de réussir à battre "The Dean" Stevens en personne. C'est une légende vivante dans le milieu des tables de poker, et il se trouve qu'il va bientôt faire une partie dans le coin. Il faut seulement 250000 dollars pour entrer à la table. Ensuite, ce sera à Vernon de jouer.
Malgré son casting prestigieux, Shade a eu, je crois, un public assez confidentiel. Il est certain que de voir Stallone dans un rôle posé n'est pas habituel, mais cela montre qu'il s'est vieillir et adapter son jeu à son âge. À ses côtés, Gabriel Byrne, Thandie Newton et Stuart Townsend tiennent les rôles les plus importants. Nous entrons alors dans un monde de dupe où les meilleurs amis peuvent, du jour au lendemain, décider de vous poignarder dans le dos. À qui faire confiance alors ? C'est la dure loi des arnaqueurs.
Beaucoup de choses tournent autour du poker. Seulement, même si on n'y connait rien, comme c'est mon cas, on se prend au jeu. Shade n'est pas un film sur le poker, mais le poker est un instrument dans ce thriller qui n'en est pas vraiment un non plus. C'est un personnage incontournable, comme le sont les acteurs aussi.
Shade est un film qui aurait certainement mérité une plus grande renommée. Moins tape à l'il qu'un Ocean Eleven, c'est quand même une belle plongée dans le monde de l'arnaque, mais à plus petite échelle. Elle fait donc sans doute moins rêver.