Arrivé des enfers bien plus puissant qu'avant, Gokû écrase son adversaire, Nappa, un sayien de haute caste, sans la moindre difficulté, et ce sous les yeux étonnés de Vegeta, qui ne lève pas le moindre doigt pour sauver son acolyte, bien au contraire. Mais avant de mourrir, le soldat ne veut pas partir sans emporter quelqu'un avec lui... et il fonce en direction de Gohan et de Krilin avec la nette intention de les occire. Vu la vitesse de son adversaire, Gokû n'a pas le choix, il doit passer à la vitesse supérieure en utilisant la technique de maître Kaioh, le kaioken, qui multiplie sa force et sa vitesse par deux !
C'est donc au tour du prince de se mesurer à celui qu'il nomme Kakarotto. On notera que les sayiens ont des noms et expressions fortement liées au domaine potager, comme nous le fait remarquer l'excellent traducteur de cette version perfect de Dragon Ball. Nous sommes ici quasiment à fin du premier arc de l'entité Dragon Ball Z, ainsi qu'elle est nommée dans la version anime. C'est un combat d'anthologie, le premier où Gokû doit puiser dans des forces qu'il ne possède en principe pas, au mépris du danger pour son propre corps. C'est aussi le premier où l'on découvre le légendaire Genki Dama, la force universelle, qui est encore de nos jours fortement populaire par les fans de Dragon Ball du monde entier. En effet, lors de la catastrophe au Japon l'année dernière, Akira Toriyama a lancé un appel pour envoyer un Genki Dama pour aider les rescapés de Fukushima, et du Kanto en général. Je peux vous dire que de nombreuses vidéos ont suivi avec des fans qui levaient bien haut les bras au ciel pour envoyer un peu d'énergie.
Rien à dire, un volume très efficace tout en combat, avec de multiples rebondissements motivés, expliqués et non gratuits. La maîtrise du scénario d'Akira Toriyama est vraiment une référence pour les mangakas actuels. Ce n'est pas pour rien que beaucoup le prennent en exemple. Par la suite, nous découvrirons que nos terriens vont découvrir l'espace, pour sauver leurs compagnons disparus. Vivement le volume 17 !