L'ultime coup a été donné entre Kenshin et Aoshi.Net, précis... et une victoire sans appel de Kenshin Himura, le vagabond, à l'aide de l'éclat du dragon céleste. Le soucis, c'est que l'acolyte de Shishio, Yumi, a tout vu, et qu'elle a télégraphié à son patron la technique secrète de son ennemi. Sauf que la technique de Kenshin est vraiment trop rapide pour être décryptée par la première venue. Le dernier des dix sabres va donc attendre Kenshin au bout du couloir, sans aide, mais en a-t-il vraiment besoin ? Il s'agit du jeune prodige, Sojiro, le sabre divin.
Dans ce douzième opus, c'est le dénouement d'une vengeance très attendue, celle du combat entre Aoshi et Kenshin qui nous avait tant intéressé dans le volume précédent. En effet, deux écoles bien différentes, deux camps opposés d'avant la réforme de Meishin. Aoshi se bat pour ses compagnons, mais est-il vraiment sincère à ce sujet ? Kenshin ne le pense pas, et l'explique très largement. Avant d'être physique, le combat est verbal, philosophique. L'un ne veut tuer, l'autre estime qu'il en perd sa puissance de "battosaï". Mais Kenshin a subi un lourd entrainement avec son maître pour obtenir les arcanes qui servent à sauver les vies, y compris la sienne.
La bonne surprise de ce douzième opus, c'est surtout l'attaque de l'Aoïya qui s'avère bien plus intéressante que prévue, en particulier grâce aux personnages venus de Tokyo, Yahiko et Kaoru. Cette partie prend d'ailleurs la moitié de ce volume.
L'arc continue donc dans la bonne direction, avec des combats de grande intensité. Il s'agit sans doute d'un des meilleurs volumes de Kenshin le Vagabond, qui a rangé la série dans le rang des plus grands mangas shônens.
