La situation se complique pour Jasper : alors qu'il pensait avoir droit à " lengueulade du siècle " de la part de Walter, il trouve porte close. Point de Walter mais plus étonnant, point de mademoiselle Rose non plus. Les locaux de l'Association semblent vides et personne ne répond. Pourtant, Jasper aurait bien besoin de conseils, notamment concernant Ombe. Alors que sa collègue et amie a été assassinée, il continue à l'entendre s'exprimer clairement dans sa tête. Bizarre non ? Il décide de poursuivre son attente au bistro du coin, bien plus confortable que les marches d'escalier et entame son treizième café lorsqu'il aperçoit trois hommes entrer dans l'immeuble puis en ressortir dix minutes plus tard. Persuadé d'être en présence d'agents de l'Associations, il les prend en filature. Où cela va-t-il le mener ? Et où sont donc passés Walter, Rose et les autres ? Il se passe vraiment des choses pas très claires.
C'est avec impatience que j'attendais de retrouver l'agent stagiaire Jasper avec son humour si particulier et sa propension à se fourrer dans des situations incroyables. Il faut dire que le tome précédent m'avait laissée plus que sur ma faim. Malheureusement, ce n'est pas encore dans ce volume que je trouverais les réponses aux nombreuses questions que je me pose. L'intrigue est longue à démarrer, semblant partir sur plusieurs pistes pas très claires pour finalement, nous en révéler très peu. On sent qu'il se trame quelque chose mais quoi ? Mystère et boule de gomme. Lalternance de différentes narrations, entre le récit de Jasper, le dialogue de mademoiselle Rose, des post-it sibyllins et ce qu'on pense être un rêve nous embrouillent tout en nous donnant une furieuse envie de connaitre le fin mot de l'histoire.
Bref je ressors de ma lecture toujours aussi frustrée et j'attends vraiment du prochain volume qu'il éclaire la situation sous peine de me lasser. A vouloir trop faire trainer le suspense, on risque de perdre les lecteurs en route.