Un an s'est déroulé depuis que Rain a été enlevé par Yuca. Machika n'a cessé de le rechercher, en vain pour le moment. Elle sait qu'elle doit se rendre dans la capitale du pays, Raimei, pour le retrouver. Mais les entrées dans les avions et autres moyens de transports sont sévèrement contrôlés. Machika se fait donc jeter comme une malpropre de l'appareil.
Elle ignore que cela vient de lui sauver la vie : au sein de la société Calvaria, la vice-présidente Sharem et son pseudo fils, Ys, alias Yuca, présentent un nouveau modèle d'Ange à d'éventuels acquéreurs, prêt à éventrer l'avion pour débusquer un rebelle infiltré d'après les sources de l'enquête réalisée par la société. Un jeune homme se retrouve donc entre les griffes du monstre, sous l'oeil de sa fiancée. Voyant cela, Machika ne peut que se libérer pour aller essayer de sauver ce jeune homme, cet amour qu'elle-même n'a plus droit.
Ce cinquième opus de Immortal Rain nous entraine dans une région qui est resté industrialisée, contrairement à ce que nous avions découvert jusque là dans la série. De fait, Machika se retrouve complètement perdu dans un univers qui n'est pas le sien, et dont elle ne connait pas le fonctionnement. Pour elle, la tour de Calvaria abrite les méchants. Elle ne peut imaginer que ce n'est pas le cas pour la majorité de ses occupants.
Rien à dire, c'est un volume de très bonne qualité, à l'exemple des précédents. On regrettera peut-être l'adaptation à la modernité un peu rapide, mais ce n'est pas trop grave, sachant que c'est fait pour avancer plus vite dans la trame générale de l'histoire. Donc, Immortal Rain me plaît toujours autant.