Les Chroniques de l'Imaginaire

La planète des singes (La planète des singes)

La station spatiale Obéron sert, entre autre, à former des chimpanzés à effectuer des missions dans l'espace. Juste après une simulation ratée, la station approche d'une tempête électromagnétique phénoménale. Jouant avec un des modules réels de sortie, le singe Périclès va quitter la station et se retrouver en plein cœur de l'espace. Le responsable de la station ne veut pas prendre le risque de perdre un autre module et refuse au capitaine Leo Davidson d'aller secourir Périclès. Mais il n'en fait qu'à sa tête et poursuit le singe. Seulement, ce faisant, il se retrouve dans la tempête, balloté.

Reprenant tant bien que mal le contrôle de son module, il va " atterrir " sur une planète qu'il ne connait pas. Comme il capte un signal de l'Obéron, il ne s'inquiète pas plus que ça. Jusqu'au moment où, en pleine jungle, il croise des humains qui semblent fuir quelque chose. Des singes. Des singes parlant et en armure. Leo Davidson va être emmené comme les autres, pour servir d'esclave. Il ne comprend pas le monde dans lequel il vient d'atterrir, mais ce qu'il sait c'est qu'il ne compte pas y rester. Quitte à devoir braver le général Thade, chef impitoyable des singes et qui voue une haine farouche aux humains.

Cette version de La planète des singes, réalisée par Tim Burton, est un reboot du film original de 1968 avec Charlton Heston. Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas vu les films " originaux " que je ne pourrai pas comparer dans le détail. Seulement, il y a bien quelques différences, notamment sur la planète sur laquelle atterri le militaire. Ici, c'est Mark Wahlberg qui joue le rôle principal. Sa palette de jeu et d'émotions était encore assez limitée à l'écran, mais pour le rôle qu'il avait, cela suffisait. Par contre, la palette des singes est beaucoup plus grande. Ceci en grande partie grâce au travail formidable sur les costumes et les masques. Ils sont impressionnants de réalisme. En fait, ce qui pècherait le plus, ce serait les démarches simiesques qui sont, parfois, mal rendues. Derrière les masques, il y a aussi une belle brochette d'acteurs : Tim Roth, Michael Clarke Duncan ou encore Helena Bonham Carter. Du beau monde, que l'on ne reconnait pas forcément, grimés comme ils sont.

Ce film a eu peu de succès. Peut-être parce qu'on est loin du genre de Tim Burton, ce qui n'incita pas forcément les fans à aller dans les salles. Ou bien parce que les différences avec les films originaux n'ont pas satisfait les puristes. Honnêtement, je ne sais pas trop, parce que le film se laisse quand même regarder. Les effets spéciaux sont bons. Et la fin pouvait augurer d'une belle suite, digne de la série télévisée. Mais cela ne vit pas le jour. Dommage. Toutefois, même en one shot, La planète des singes se regarde en famille. Par contre, ne vous étonnez pas si vos enfants sautent partout ensuite en poussant des cris perçants.