Les Chroniques de l'Imaginaire

J'ai épousé un serial killer - Floyd, Bill

Leigh Wren, mère divorcée d'un garçonnet de sept ans, a bien du mal à oublier son ex-mari. Et pour cause : il s'agissait d'un tueur en série. En six ans de vie commune, Leigh n'a jamais soupçonné la nature des activités extra-conjugales de son époux. Celui-ci est pourtant maintenant sous les verrous, et Leigh, qui a changé d'identité, tente d'offrir une nouvelle vie à son fils. C'était sans compter sur l'intervention de Charles Pritchett, père d'une des victimes, bien décidé à faire payer à Leigh ses années de déni...

Très friande des romans sur les tueurs en série et des séries télévisées qui en découlent parfois (Dexter en tête, en ce moment), je me suis jetée sur ce court roman qui n'a malheureusement pas été à la hauteur de mes attentes. Ecrit à la première personne - Leigh est la narratrice -, il contient des personnages sans grand charisme (le tueur en série, en particulier, est creux et très cliché) et une intrigue qui sans être mauvaise, n'offre pas les frissons que l'on est en droit d'attendre de ce genre d'ouvrages. Je trouvais pourtant intéressante l'idée de donner la parole à un personnage ayant partagé la vie quotidienne d'un des croque-mitaine de notre temps. Mais Leigh, bien que sympathique, n'a que peu d'envergure et l'on a du mal à s'intéresser à ses déboires.

Sans être désagréable, ce roman se lit très vite et laisse un arrière goût de déjà-vu et de pas très élaboré. Le plus dérangeant reste les fautes d'inattention de l'auteur qui dans un même chapitre décrit une même victime comme étant tantôt blonde et tantôt brune. Je n'ai vraiment pas été convaincue.