Les Chroniques de l'Imaginaire

Résistance (Amours fragiles - 5) - Beuriot, Jean-Michel & Richelle, Philippe

Au printemps 1943, le père de Martin mourut. Il retourna donc en Allemagne pour assister à l'enterrement. De retour en France, à son poste d'officier dans la Wehrmacht, il fait part de ses inquiétudes sur sa mère à un autre officier. Son père gérait tout et, même s'ils n'étaient pas en bons termes, il ne peut que se poser des questions quant à l'avenir de sa mère. Va-t-elle réussir à se débrouiller seule ?

Il va aussi essayer de voir Catherine. Seulement, elle n'est plus chez elle mais à Lyon. Un certain Serge va pouvoir lui en dire plus puisqu'il est là. Serge est recherché par la police française à cause des activités d'un centre d'aide aux réfugiés qui n'étaient pas légales. Un centre dont André-Louis était responsable. André-Louis, que Catherine a rejoint à Lyon, pour l'aider dans sa résistance…

Je ne doute pas une seule seconde qu'Amours fragiles soit une bande dessinée dont les références sont tout ce qu'il y a de plus véridique. Je ne connais pas suffisamment l'histoire et cette période pour en juger. Seulement, j'ai eu du mal à entrer dans cette histoire. Sans doute parce que je ne connais pas les premiers tomes. Mais je pense plutôt que je n'ai pas trop d'atomes crochus avec ce genre d'histoires. Je ne nie cependant pas que le duo d'auteurs sait la raconter, de manière non linéaire, pour qui sait l'entendre. Mais cela manque d'un peu de rythme pour moi. Et le dessin de Philippe Richelle n'est pas le genre que j'affectionne le plus. Un détail qui m'a marqué : cette volonté de détailler le derrière des oreilles jusqu'à faire paraitre tout le monde avec les oreilles décollées ! Un détail, j'en conviens, mais un détail qui m'a quand même marqué.

Je pense que je ne suis pas le bon public pour ce genre de bande dessinée, tout simplement. Je pense qu'elle a de grande qualités, et on l'imagine très bien sous forme de roman ou de film, d'ailleurs. Le dessin est tout sauf stéréotypé, ce qui joue encore en sa faveur. Cela ne me parle pas, tout simplement. Mais parler d'une période sombre de notre pays, qui se vante sans cesse d'être le pays des Droits de l'Homme, ne peut être qu'une excellente chose. Un devoir de mémoire, en somme