Quand le padre Garcia Luis Batista, dans son village en pleine forêt amazonienne, voit arriver un homme en hayon et à moitié mourant, il est long de s'imaginer sa véritable identité. Le prenant d'abord pour un Indien Yanomami, il comprend vite son erreur quand il croise les yeux bleus du malheureux. Celui-ci lui tombant agonisant dans les bras, le padre n'a qu'une idée en tête : sauver cet homme. Mais l'américain, dont on avait coupé la langue, eut juste le temps de désigner un endroit de son pantalon, où sa plaque militaire était cousue. Le lendemain matin, l'homme était mort. Sur sa plaque on pouvait lire : Gerald Wallace Clark, Armées des Etats-Unis, Groupe des Forces spéciales...
Le seul petit hic, c'est que l'américain est parti avec un bras en moins, et à la morgue, il en a bien deux ! Que s'est-il passé dans la jungle ? Clark était en fait l'un des membres d'une expédition scientifique partie étudier le savoir des chamans et disparue quatre ans plus tôt. Nathan Rand, fils du scientifique qui la dirigeait, est le seul à croire en la possibilité que ces hommes sont encore en vie. Flanqué de rangers et d'autres scientifiques, Nathan Rand part pour une nouvelle expédition non sans heurts
Voila donc un bon gros roman d'aventures, et dans la forêt amazonienne de surcroit, hostile à souhait. James Rollins fait toujours mouche, les méchants sont toujours aussi méchants et les gentils toujours aussi gentils et qui gagnent à la fin ? Même si c'est toujours la même rengaine, on s'évade, on prend plaisir. Bref que du bonheur. Bon certes ce n'est pas le livre de l'année, mais tant pis, moi j'aime ça. Après La Bible de Darwin, La Malédiction de Marco Polo et le Dernier Oracle, Amazonia est le seul roman sans mes héros préféré de la Sigma Force, mais qu'à cela ne tienne, les héros du jour les ont parfaitement remplacés. Il me tarde déjà de lire le prochain roman Mission Iceberg !