Après leur périple dans les mines d'Orchidia, le professeur Vangelis réexplique au conseil que le cadavre qui a été découvert est bel et bien celui de la princesse Jadina. Il n'y a aucun doute possible. Le professeur Léton et lui-même ont pratiqué une autopsie et le résultat est formel. Seulement, il y a un point sur lequel le professeur n'est pas d'accord avec le conseil : ce dernier veut un gouvernement provisoire alors que le professeur pense que la seule personne capable de diriger est la descendante de la reine, Ténébris. Elle est la fille de la reine, mais le conseil ne la reconnait pas comme sa descendante.
Pendant ce temps, le roi Kinder, Shimy, Razzia et Gryf interrogent la fausse Jadina. Elle n'a plus aucun pouvoir mais ne semble pas être en mesure de répondre aux questions. La seule chose qui l'intéresse est l'état de santé de la reine. Chose que ne comprennent pas les personnes présentes. Et Ténébris ? Personne ne l'a vu, pas même Razzia. Il pense qu'elle lui fait la tête alors qu'il semblerait qu'elle ne sente pas très bien. Elle refuse de voir qui que ce soit, à part le professeur Vangelis. Y aurait-il quelque chose qui se trame là-dessous ?
C'est ce que les Légendaires vont bientôt découvrir.
Ce quatorzième tome poursuit et clôt partiellement l'intrigue amorcée dans le tome précédent, Sang royal. On va découvrir de nouvelles choses qui nous donnent envie de relire tous les tomes, avec une vision différente. Mais cela arrive assez souvent (d'un autre côté, relire les tomes n'est pas une torture, si ?). Dans ce tome, le groupe va se découvrir un nouvel ennemi qui risque de devenir récurrent. Il faut dire que vu ce qu'ils ont déjà vaincu, il faut être capable de se renouveler sans que cela soit absurde (vaincre un dieu fait penser que le prochain ennemi doit être très très puissant). Patrick Sobral sait malgré tout insuffler toujours un souffle nouveau à sa série. Bien sûr, elle possède des travers que l'on rencontre souvent dans les shônen japonais, justement cette surenchère, mais les enfants aiment, et les adultes aussi !
Côté dessin, Sobral maîtrise tellement son sujet qu'il n'y a jamais de faux pas. C'est un véritable plaisir de lecture, un moment que l'on attend toujours avec impatience. Vivement le prochain ! Mais que cela ne l'empêche pas de nous offrir de temps en temps des histoires indépendantes, comme La belle et la bête. Cela permet de voir autre chose de cet auteur talentueux.