Nikolaï est un membre de l'Ordre, ce groupe de guerriers vampires destinés à protéger les civils de leur race contre le danger des Renégats, ces vampires devenus fous par la soif de sang. Mais un autre danger menace les civils à présent : les Gen-1, ces anciens vampires, premiers descendants des extraterrestres ayant fondé la race, sont assassinés un à un, et l'Ordre soupçonne qu'il s'agit de la même personne qui a réussi à sauver un de ces extraterrestres (sensés avoir été éliminés depuis des siècles) et à l'avoir sorti de son caisson d'hibernation.
Nikolaï est donc chargé de contacter les Gen-1 pour les avertir et les protéger. Mais avec Sergei Yakut, les choses ne se passent pas comme il l'aurait souhaité : après avoir été piégé par les gardes du corps de Sergei, la belle et redoutable humaine Renata, et le fils même de Sergei, le vampire Alexeu, Nikolaï parvient à un accord avec le Gen-1, mais découvre, dans le repaire de celui-ci, plusieurs faits troublants : Sergei organise des traques contre les humains, les traite comme du gibier, garde des esclaves de sang, et même une petite fille dotée du don de prémonition, Mira.
Mais ce qui le perturbe le plus, c'est de découvrir que Renata, la compagne humaine de Sergei, est la femme de sa vie. C'est aussi la mère adoptive de Mira, et elle est prête à tout pour la protéger, que ce soit de Sergei ou de son propre don, car chaque utilisation rapproche la fillette de la cécité complète.
Entre le désir de sauver son peuple, de servir l'Ordre, de traquer Sergei et Alexei, et de protéger Renata et Mira, Nikolaï va être confronté à un terrible dilemme et le guerrier vampire va découvrir sa propre humanité.
Un nouveau roman très agréable de cette série qui se détache finalement plus qu'on ne l'aurait cru au premier abord de la Confrérie de la dague noire. La présence d'une fillette rajoute du piment à l'intrigue et le personnage de Renata, à la fois guerrière farouche, femme brisée et mère protectrice, est particulièrement touchant.
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