Le chemin est encore long pour Harald et ses compagnons. Hrad Spein n'est qu'un cauchemar lointain tandis que les armées de l'Innommable frappent à la porte du royaume. Ses sbires deviennent de plus en plus ambitieux et ses alliés puissants se dévoilent.
Dernière cité avant la forêt Zagraba, Ranneng est un arrêt indispensable pour la troupe d'aventuriers. Un endroit à risque où la présence de l'Innommable est avérée. L'équipe devra rester sur ces gardes pendant son séjour, tout un chacun pouvant se révéler un agent de l'ennemi.
Ce deuxième tome des chroniques de Siala est un épisode de transition après une introduction musclée et une promenade dans la forêt qui me titille. Par rapport au premier tome, il y a beaucoup moins d'action, un peu moins d'humour et définitivement moins de suspense, comme souvent dans un épisode de transition.
L'ambiance bon enfant est toujours présente et les relations entre les aventuriers hétéroclites restent amusantes, en particulier entre le nain et le gnôme. Le problème général est que l'ensemble ne parvient plus à masquer la faiblesse relative du scénario, des détails (une rage de dent gnômique) deviennent des histoires à part entière sur une cinquantaine de pages. Alors, oui, c'est drôle mais est-ce que cela fait avancer le récit ? Je ne pense pas.
D'autant que certaines coupures dans le fil du texte sont surprenantes et dérangeantes. On y est complètement perdu pendant plusieurs pages !
En conclusion, prenez-le pour ce qu'il est. Le Prédateur d'ombre est divertissant et amusant à lire. Léger et vite lu, il est une excellente pause entre d'autres volumes plus imposants et complexes - si vous cherchez quelque chose d'innovant, continuez à chercher !
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