Pour Saito, le maître Ueshida a été le catalyseur de son propre démon. Pour lui comme pour le maître, c'est la volonté de toujours se relever qui les rapproche. Maintenant que le maître, celui qui jadis était appelé le magicien, est mort... l'avenir de l'aïkido est plus qu'incertain. Le fait de développer cet art dans le monde entier ne risque-t-il pas de le dénaturer, loin de la volonté de son créateur ? Saito y voit là comme une trahison, et il en discute ouvertement avec son aîné, Abe Morihiro.
Suite et fin complètement prématurée de Satori, l'histoire du créateur de l'aïkido. Avec toujours des sauts dans le temps, le récit en est confus, et le faible nombre de page ne permet pas un développement clair de l'objectif du scénariste, Niko. Le grand nombre de page bonus est aussi un aveu en soi, plus faire connaître les deux auteurs, que de construire un fin d'histoire à la hauteur de l'enjeu. Cette dernière incartade dans le monde du global manga par les Humanoïdes associés a, reconnaissons-le, au moins le mérite d'exister. Au moins, Satori a eu droit à une fin, contrairement à d'autres séries qui avaient débuté pleines de promesses.
Pour le reste... malheureusement ce diptyque est trop confus pour être vraiment apprécié à sa juste valeur. Les amateurs d'aïkido y verront plutôt une historique qu'un vrai hommage à leur art martial. C'est dommage.
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