Baby Beel, fiévreux, a quitté l'épaule d'Oga, et disparu on ne sait où. Toute la famille s'est donc mis à le rechercher... y compris Oda qui finit par le retrouver sur l'épaule de Tôjô, l'homme le plus puissant du lycée. C'est l'occasion rêvée pour Oga, lui qui voulait justement le lui refiler... mais visiblement, ce départ lui fait quand même un choc. Et puis, est-ce vraiment Beel ? Il faut s'en assurer, et la meilleure manière de le faire, c'est encore de faire la baston. Et à ce jeu là, c'est de la haute voltige.
Depuis quelques chapitres, l'histoire est mieux construite que dans le premier volume. De fait, les adversaires s'enchaînent, mais le tout est bien tourné pour leur donner un sens. D'abord, Oga veut se séparer du gamin (on peut en comprendre les raisons), puis c'est l'attachement qui parle... ou peut-être juste le fait de devenir le plus fort, qui sait. En tout cas, l'humour est moins omniprésent au profit de la cohérence, et c'est précisément ce que j'aime.
Donc ce quatrième volume de Beelzebub n'échappe pas à cette nouvelle donne, et permet en outre la rencontre de nouveaux personnages démoniaques. De plus, la situation donnée de la fin de ce tome promet une suite intéressante, et sans doute la fin d'un premier arc, celui du lycée. Tout cela est très motivant pour donner envie de découvrir la suite.