Joe, qui avait inflitré un sous-marin de Black Ghost, a été capturé cette fois par un étrange peuple vivant sous la mer. Il est le seul survivant du sous-marin, avec Rie Alfan, un cyborg de Black Ghost. Il faut s'enfuir d'ici, mais les deux hommes, s'ils ont le même objectif, n'ont pas du tout les mêmes scrupules en ce qui concerne les moyens. Joe voudrait partir furtivement, sans blesser quiconque, ce dont Rie se moque éperdument. Alors quand les deux cyborgs découvrent une humaine de la surface, ils découvrent que de nombreux hommes sont retenus comme esclaves pour créer un engin submersible géant. Mais les esclaves portent chacun un collier qui les empêchent de fuir : il peut se rétrécir et ainsi étouffer mortellement son porteur, au gré des hommes-poissons. Peut-on sauver les prisonniers et s'enfuir ? Les avis de Joe et de Rie diffèrent...
Cette première partie s'avère fort intéressante, avec justement lantagonisme entre Joe, altruiste, et Rie, qui ne pense qu'à sa propre survie, et par la même à l'avenir, pour obtenir de quoi être encore plus puissant. Dans une deuxième histoire, Shotaro Ishinomori va confronter les cyborgs, représentants de l'espèce humaine, face à des anges effectuant des expériences sur les humains... Encore une fois, c'est la place de l'espèce humaine dont il est question, le même sujet que dans son autre série, Le voyage de Ryu, dont je vais vous parler dans la prochaine chronique. Entre le domaine divin, et le vivant, quel est la part de chacun ? Et quelle est la part de la science et de la nature dans tout ceci ? Les questions de l'écologie ne sont peut-être pas citées telles quelles, mais à travers les histoires d'Ichinomori, on se rend compte qu'elles étaient déjà d'actualité en 1969.
Mis à part le graphisme vieillot, ce volume n'a vraiment rien à envier face aux shônens actuels. Et puis, Cyborg 009 fait assurément partie de l'histoire du manga, un précurseur en la matière. Si votre budget le permet, n'hésitez pas à le découvrir.
