Les Chroniques de l'Imaginaire

Terminator (Terminator - 1)

1984, à Los Angeles, la nuit. En deux endroits différents de la ville, se produisent des phénomènes similaires : des éclairs apparaissent autour d'un centre qui laisse apparaitre un homme, nu. Les deux ont le même objectif : retrouver une certaine Sarah Connor. L'un pour la tuer, l'autre pour la protéger. Les deux viennent du futur. Le premier est une machine, un cyborg, programmé pour retrouver Sarah et la liquider pour qu'elle ne puisse donner naissance à son fils, John, qui mènera la révolte contre les machines. Parce qu'en 2029, d'où viennent les deux hommes, le monde n'est plus celui que nous connaissons ; les machines ont pris le pouvoir et rares sont les humains encore en vie, qui luttent chaque jour pour leur survie. Le second est un lieutenant de John Connor, qui doit tout faire pour que la machine ne tue pas Sarah. Mais il a un avantage sur le Terminator : une photo de Sarah.

Le Terminator, lui, va trouver Sarah par l'annuaire et décider de tuer toutes les Sarah Connor qui s'y trouve. Sarah va s'inquiéter quand la deuxième de ses homonymes se fera tuer sauvagement. Surtout qu'un homme la suit dans la rue. Elle appellera donc la police. Mais que peuvent de simples flics face à une machine indestructible venant du futur ?

Terminator est aujourd'hui un classique du film d'action et de science-fiction version anticipation. C'est aussi le film qui fit connaitre à un public plus large la future star Arnold Schwarzenegger (il y avait bien eu Conan le Barbare deux ans auparavant, mais son sujet était réservé à un public plus restreint). Sorti dans les années 80, il est forcément marqué au fer rouge (les fringues et la musique ne trompent pas !). Pourtant, dans l'ensemble, il se laisse bien regarder. Bon, les cascades sont plutôt limitées par rapport à ce qui peut se faire aujourd'hui, mais il est difficile de comparer. Je ne parle pas des effets spéciaux qui eux se voient vraiment énormément. C'est le principal reproche que je ferais au film d'ailleurs, ce masque trop visible sur le visage de Schwarzenegger, notamment quand il s'auto-opère, et le déplacement saccadé du Terminator quand il perd sa peau. On y voit aussi Linda Hamilton, actrice que l'on verra par la suite dans la série La belle et la Bête aux côtés de Ron Perlman, entre autre. Elle est parfaite dans son rôle de femme traquée qui va devenir une guerrière par obligation.

Un film qui a subi les outrages du temps, c'est certain, mais qui reste quand même dans les films d'époque incontournable, dans sa catégorie.