Après une année où personne ne le croyait sur le retour de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, les gens ont un autre regard sur Harry Potter. Cornelius Fudge en personne a vu Lord Voldemort avant que celui-ci prenne la fuite du ministère de la magie. Mais c'est une nouvelle célébrité dont Harry se serait bien passé. Surtout que maintenant, Voldemort n'a plus à agir en secret. Ses Mangemorts lancent donc des attaques, même sur des sites moldus. Ollivander est enlevé. La terreur s'installe petit à petit. Alors que les trois amis sont aux Chemins de Traverse, ils aperçoivent Drago Malefoy et sa mère qui semblent vouloir entrer discrètement dans une boutique. Ils vont donc les suivre et Harry va faire une nouvelle fixation sur son ennemi de toujours. D'ailleurs, arrivé à Poudlard, il va se retrouver en bien mauvaise posture. Et sans l'aide de Luna Loovegood, il serait très certainement retourné à Londres.
Mais avant de revenir à l'école, Harry a fait une chose avec Dumbledore. Ce dernier lui a demandé de l'accompagner pour chercher un nouveau professeur de potions, Severus Rogue prenant, enfin, le poste de professeur contre les forces du mal. Il s'agit d'Horace Slughorn, un ancien professeur à la retraite. Il vit maintenant à droite ou à gauche, pourchassé qu'il est par les Mangemorts qui veulent l'avoir à leurs côtés. Dumbledore va réussir, grâce à Harry, à faire revenir Horace à Poudlard, mais Harry ne sait pas encore pourquoi cela était si important. Mais, contrairement à l'année précédente, Dumbledore va mettre Harry au courant de beaucoup de choses. Il va même lui demander de l'aider à percer un sombre secret, un secret terrible, mais qui sera capital dans la lutte contre Voldemort.
Depuis le cinquième film, c'est David Yates qui est aux commandes, et qui le restera jusqu'à la fin (faisant de lui le réalisateur ayant le plus travaillé sur la saga avec quatre films à son actif). Du coup, on a une continuité dans l'ambiance et dans le visuel. On sent que les choses deviennent vraiment sérieuses. Comme tous les films, à part le dernier, les choses ne sont pas toutes dites ou montrées, par rapport au livre. Et c'est une nouvelle fois bien dommage. Malgré tout, l'histoire se tient et on ne sent pas forcément de gros manques. Ce sont plutôt des regrets comme la bataille finale à Poudlard qui n'a pas lieu. Et puis, pourquoi les membres de l'ordre du phénix ne peuvent-ils plus voler en lumière blanche comme c'était le cas dans le cinquième opus alors que les Mangemorts, eux, ne se privent pas de le faire en noir ? Ce sont des détails, je le concède, mais ce sont les détails qui font une vraie qualité. Malgré tout, ce sixième film fait partie des bons épisodes de la série. À voir après les autres, bien sûr.
