Home sweet home : Sandor n'a peur de rien, c'est un cambrioleur aguerri, presque un professionnel. Alors pour rentrer dans cette vieille bâtisse inoccupée, un jeu d'enfant. Mais cette demeure n'est pas comme les autres, elle semble vivante. Sandor va en faire la triste expérience...
Coups de pouce : Solomon et Hymes sont deux inspecteurs de New York et la violence est leur quotidien. Et voilà justement une nouvelle affaire : un homme est retrouvé mort en pleine rue, empoisonné, marié, trente cinq ans, commercial chez Transcontinental. Cette homme était en fait atteint du Sida, se savait condamner et n'avait rien dit à sa femme, et continuait de coucher avec elle. Son comportement pour le moins étrange aux vues des inspecteurs et son certain détachement à l'annonce de sa mort s'explique donc. Mais qui a alors tué cet homme ? Quand le corps d'un clochard est retrouvé, empoisonné à la strychnine et atteint du Sida, l'affaire se complique. Difficile dans ces conditions d'accuser la veuve de Watson.
Elle était si jolie : Conrad est un malfrat, du genre braqueur armé. Et quand il descend Djamel, et se fait prendre par les flics, il prend dix ans au placard. Mais Conrad est au bout du rouleau, la prison, l'enfermement, ras le bol. Il veut en finir, s'ouvrir les veines.
Des histoires choc, courtes et terriblement réalistes. Tout est noir, lugubre. Maud Tabachnik décrit avec justesse et humilité des histoires d'hommes et de femmes en détresse. Des malades, des morts, des taulards, des exclus du bonheur. Un livre pour réaliser que l'on ne vit pas chez les bisounours et que la vie n'est pas un long fleuve tranquille.
Une uvre qui ouvre les yeux de nos ados, puissent-ils en faire bon usage.
