Les Chroniques de l'Imaginaire

The good wife (The good wife - 2)

Alicia a maintenant sa place dans le cabinet de son ami Will Gardner. Cary a dû trouver un nouveau poste et c'est le procureur Glenn Childs qui l'a engagé, pensant certainement tirer profit de ses connaissances du cabinet face auquel il se retrouve souvent lors de procès et dans lequel travaille la femme de son rival à sa réélection. Seulement, le cabinet a dû trouver un nouvel associé, en la personne de Derrick Bond, qui veut mettre sa patte un peu partout, ce qui risque de créer des tensions entre lui et les autres associés.

Mais Alicia doit faire face à d'autres choix. Maintenant que Peter est libre, il est en plein dans sa nouvelle campagne. Alicia n'est pas certaine de vouloir le suivre. Surtout qu'elle a toujours des sentiments pour Will, sentiments qui sont partagés. D'ailleurs, Will va laisser des messages sur le répondeur d'Alicia. Un pour lui dire que les choses ne peuvent aller plus loin entre eux et un autre pour lui dire d'oublier ça et qu'il veut être avec elle. Mais Eli Gold va trouver les messages avant Alicia et effacer le second. Ce qui va créer une incompréhension entre Alicia et son ami de patron, qui pense qu'elle ne veut pas de lui.

Entre les difficultés amoureuses, amicales et conjugales, Alicia devra quand même avoir la tête sur les épaules pour plaider ses affaires devant le tribunal.

Cette deuxième saison de The good wife va être le théâtre de la campagne de Peter Florrick pour récupérer son poste de procureur de la ville de Chicago. Une campagne à laquelle Alicia ne veut pas être mêlée. Et même si elle ne souhaite pas non plus que ses enfants soient impliqués, ils vont eux-mêmes s'y intéresser et plus ou moins s'y investir, ce qui ne sera pas forcément du goût de leur mère. Côté relations amoureuses, Alicia a du mal à choisir entre son amour de jeunesse, qu'elle pense ne plus s'intéresser à elle, et son mari, à qui elle a toujours du mal à pardonner ses erreurs du passé.

Entre tout cela, on va en apprendre un peu plus sur Kalinda. J'aime toujours son personnage ambigu, même si je pense qu'il aurait pu être plus corsé dans les révélations qui nous sont faites. Mais elles sont dans le ton de la série : politiquement très correct. Et c'est toujours ce que je trouve dommage. C'est trop lisse, trop gentillet. J'aurais aimé quelque chose de plus rentre dedans, d'un peu plus choquant, pour mieux interpeler les consciences. Parce que là, ça reste toujours des avocats qui, même quand ils défendent des pourritures, sont quand même dans le monde des bisounours. Mais bon, si on veut toucher un large public, il faut faire des concessions. Dommage, quelque chose de plus pimenté aurait pu plus marquer les esprits.