Alors que Montalbano est en convalescence, il est rappelé au commissariat pour seconder un collègue sur une affaire d'enlèvement : la jeune Susanna Mistretta a disparu alors qu'elle rentrait à moto chez ses parents. On a retrouvé la moto, en parfait état, sur une route à quelque distance. L'un des éléments inquiétants est que les parents n'ont plus un sou : le père est à la retraite, et la mère, mourante, n'avait de toute façon plus aucun bien en propre. Il apparaît peu à peu que, en revanche, l'oncle de la jeune fille pourrait payer les six milliards réclamés par les ravisseurs.
L'histoire est originale, même si le lecteur comprend vite de quoi il s'agit en fait. Comme d'habitude avec les enquêtes du célébrissime commissaire sicilien, l'essentiel est dans la description des personnages, tous attachants, dans la relation en demi-teinte de Montalbano et Livia, et bien sûr, surtout, dans le personnage central de Montalbano lui-même. Même s'il ne fait pas partie des meilleurs opus de la série, les fans de Montalbano apprécieront cette sortie dans un format économique.