Alors qu'il cherche des indices dans un bureau dans lequel se trouve un corps avec une balle dans la tête, celui de Dan Down, Batman se fait surprendre par une serveuse peu vêtue qui pousse immédiatement un cri. Des gardes du corps arrivent aussitôt et Batman est obligé de faire feu pour s'offrir une porte de sortie par la fenêtre. C'est lourdement qu'il tombe sur le macadam et un peu gauchement qu'il s'enfuie, grâce à un grappin. Mais qu'elle est cette chose costumée ? Les gens commencent à en entendre parler depuis environ un mois. Mais de quel côté doit-on la ranger ? Pour Doc Savage, le célèbre aventurier, en ville depuis peu, la réponse est simple : Batman est une autre sorte de criminel qu'il va falloir appréhender. Pourtant, les motivations de Bruce Wayne sont louables, même si la méthode est condamnable. Mais une personne extérieure à Gotham City ne peut comprendre comment la gangrène la pourrie. Ce n'est pas une ville comme les autres et sa corruption est au-dessus de tout ce qu'on peut imaginer. C'est pour ça que Bruce Wayne a choisi d'agir masqué. Une chose qu'il va devoir expliqué à Savage, d'une manière ou d'une autre.
Avec First wave, on est dans les premiers pas de divers personnages de DC Comics. Je ne suis pas un spécialiste de ces personnages, ayant toujours préféré Marvel. Donc, on rencontre un Batman fraichement débarqué dans les rues de Gotham et dont les gens se demandent qui il est et surtout ce qu'il veut. Certains pensent qu'il est un criminel, d'autres sans doute un policier. Et puis on va retrouver un Doc Savage qui doit aussi sortir de l'ombre de son père et faire ses preuves. Il n'est pas de Gotham et donc pense pouvoir appliquer ses codes à cette ville singulière. Il va se rendre compte que cela n'est pas forcément possible. Tout comme Batman, Savage n'a pas de pouvoir particuliers mais une condition physique à toute épreuve et une volonté d'acier. Ce qui en fait un adversaire redoutable. Et puis, on va découvrir Spirit. Déjà mort, il revient pour enquêter avec son petit masque sur les yeux. Il n'apparait pas tout de suite dans le récit. Un récit découpé selon moi en deux parties. La première, qui est la rencontre entre Doc Savage et Batman. Et puis la seconde où les choses avancent un peu plus. La première n'a pas forcément de grands liens avec la seconde pour moi.
On retrouve cette coupure dans les dessins. La première est illustrée par Phil Noto dans un style épuré mais très classe et précis. Ça plonge bien dans une ambiance pulp, comme c'est la volonté de la série. La seconde, c'est Rags Morales qui s'en occupe. C'est du comic actuel plus classique dans son exécution, mais elle est de toute beauté, donc rien à dire.
J'ai eu un peu de mal à entrer dans le récit et à raccrocher les différentes parties entre elles. Je voulais qu'il y ait un lien, alors que le lien est les personnages et leur rencontre. Mais, une fois dedans, j'ai beaucoup aimé. C'est certain, l'ambiance n'est pas la même que chez les X-Men que je connais beaucoup mieux. Mais j'ai grandi et je ne suis plus aussi obtus dans mes choix. Et c'est avec grand intérêt que je lirai la seconde partie de cette histoire. Espérons qu'elle ne mette pas trop de temps à sortir.
