Alors que son père répare son Solex, Grégoire l'aide en nettoyant la grille du barbecue qui a été bien salie à sa dernière utilisation. D'ailleurs, n'en pouvant plus, Grégoire va s'aider d'un peu de magie pour le faire. Il va découvrir un bout de fresque sur les pierres de son jardin. Étrange. En touchant les pierres, il va avoir des visions de sa sur dans le passé, des visions terribles qui lui font craindre qu'elle ne bascule du côté sombre. Du coup, il veut tout faire pour empêcher Cloé de retourner dans le passé avec lui. Seulement, la talisman qui leur permet de passer d'une époque à une autre ne semble pas d'accord avec Grégoire et va tout faire pour qu'ils partent ensemble. Mais Grégoire n'en démord pas : il doit contrecarrer sa sur qui, en plus, n'essaye pas de se justifier quant aux accusations qu'il porte contre elle, simplement que ce n'est pas ce qu'elle a pu voir, elle, en touchant la fresque.
Arrivés au XVIIè siècle, Cloé et Grégoire vont se séparer ; Cloé va jouer un mauvais tour à son frère. Grégoire va alors se rendre compte que la situation est catastrophique : la ville toute entière est aux proie des flammes à cause de la guerre, mais pas seulement la guerre magique. Alors qu'il va en cours, Grégoire va devoir mettre en pratique ses connaissances aux côtés de maître Wilgur, Edna et Phidias, parce que les hordes du mage noir sont là.
Que d'action dans ce dernier tome ! Ca n'arrête pas une seule seconde, et c'est tant mieux. Grégoire va achever sur le tas sa formation de mage, Cloé et lui vont arranger leurs relations, le mage noir va être neutralisé (oui, je ne pense pas révéler un secret national nous sommes tout de même dans une série pour la jeunesse) et bien d'autres choses encore. Et puis il y a cette petite scène qui ressemble un peu à Super Mario Galaxy avec maître Wilgur. Oui, il y a beaucoup de choses pour ce tome de clôture de Gargouilles. Pierre-Denis Filippi nous en donne pour notre argent et on ne peut que l'en remercier. De son côté, Silvio Camboni a toujours ce trait qui a fait aussi le succès de la série. C'est très coloré (merci à Rafael Ruiz), très beau. Peut-être moins inventif que le tome 6, mais là, il y avait beaucoup de choses à dire avant la fin.
En tous cas, même s'il y a eu des moments un peu moins inspirés, Gargouilles nous aura fait passer de bons moments en compagnie de Grégoire, de Phidias et de tous les autres.