Yoni a été capturé par les Syriens et est torturé. Ils veulent faire pression sur Sven Hallenberg, son père, ancien du Mossad, devenu professeur pour qu'il aide à finaliser la transaction de leur taupe à l'Elysée et récupérer la technologie russe.
Du côté israélien, le Mossad réveille Sven et le charge d'empêcher le transfert d'armement russe via la France, organisé par les Syriens et leur taupe proche du chef d'état français.
Un terrible bras de fer s'engage entre le Mossad et le Moukhabarat et ils sont tous les deux connus pour ne pas faire dans la dentelle...
Après des débuts difficiles dans le premier tome, qu'en est-il du second ? Premièrement, au niveau du dessin de Rovero, il y a de l'amélioration. Ce n'est toujours pas beau et on est toujours bien loin de la concurrence dans la BD d'espionnage mais c'est un peu mieux. C'est particulièrement visible sur les bâtiments et les décors d'intérieur.
Ensuite, j'ai été agréablement surpris de me trouver, désormais, face à une vraie histoire d'espionnage et à un thriller. Bartoll a mis des rebondissements et du rythme dans son scénario. On n'est plus devant un morne recueil de documentation comme dans la première partie de Mossad. Le récit colle, d'ailleurs, fort bien avec la situation actuelle en Syrie et donne une impression de vécu ou de vraisemblance.
Au final, le tome deux est nettement supérieur à son prédécesseur. Il demeure, toutefois, d'un niveau moyen mais on ne s'ennuie pas en le lisant.