Nous sommes sur une île. Six enfants sont sur la plage, à discuter de choses et d'autres, jusqu'à ce qu'ils apprennent qu'un septième enfant vient d'arriver sur l'île. La curiosité est grande pour aller voir le nouvel arrivé, qui est pour le moment entre les mains des adultes. Aràn doit maintenant se reposer, avant de faire la connaissance de ses nouveaux amis. On ne sait pas comment il est arrivé là, mais en attendant, il partage la chambre de Thian, un autre des gamins...
Il se trouve qu'Aràn souhaite avoir une chose étrange avant tout : un carnet sur lequel il peut noter les choses... Les autres le prennent pour un original, adultes y compris, jusqu'à ce que la vérité éclate... Ici, les souvenirs semblent s'envoler, étrangement... En y réfléchissant un peu, aucun des enfants n'est capable de se souvenir comment il est arrivé là, finalement... Il apparaît même que la réflexion est bien douloureuse, une fois le côté paradisiaque de l'île passé...
Parmi les enfants, il y a une petite fille du prénom de Rackel qui ne parle jamais. Cette petite est la plus jeune du groupe, et elle a assisté à la dernière catastrophe qui a eu lieu sur l'île. Le phare a été éteint, et a provoqué d'immenses catastrophes. Etrange, puisque très peu de navires passent au large de l'île. Etrange, car les autres ne se souviennent plus vraiment ce qui s'est passé réellement ce jour là. Tellement étrange qu'à présent, Aràn veut absolument entrer dans le phare pour l'éteindre de nouveau. Et il parviendra à convaincre ses camarades de l'aider. Une idée qui semble déranger grandement les adultes de l'île...
Et il fallait bien sept enfants pour ce onzième tome de la série Sept, qui présente donc un nouveau one-shot, comme tous les autres livres de la série. C'est Andoryss et Tony Semedo qui ont la charge de ce tome, et il faut reconnaître que graphiquement, les planches sont franchement agréables, avec un dessin raffiné, et des couleurs chatoyantes qui mettent en valeur des paysage bien sympathiques dignes de vacances paradisiaques.
Les gamins sont tous bien différenciés graphiquement et la lisibilité est bonne. Le problème sied dans les sept prénoms à ingurgiter et retenir très rapidement... Très difficile, d'autant que les prénoms en question sont loin d'être communs et aisés à retenir, le tout en quatre planches chrono ! La difficulté ici est de trouver un véritable rôle à chacun de ces enfants, et on ne peut s'empêcher de penser que quatre protagonistes auraient été suffisants pour tenir dans cette histoire...
Ainsi, les auteurs ont ici eu du mal à trouver un véritable rôle aux sept enfants : il fallait en avoir sept pour respecter le cahier des charges de la série. Dommage... D'autant que cela n'est pas le premier tome auquel cela arrive. Ce Sept naufragés restera donc un livre sympathique et agréable, sans atteindre les sommets qu'auront su atteindre les Sept survivants par exemple...