Will Rodman est un chercheur qui travaille pour la société Gen-Sys. Il tente de mettre au point un remède pour lutter contre la maladie d'Alzheimer. Ses recherches l'amènent à tester son produit, le ALZ-112, sur des chimpanzés. Ils ont développés une intelligence grâce au traitement, particulièrement l'une d'elle, surnommée Beaux-Yeux. Seulement, le jour où Will présente les résultats de son projet, Beaux-Yeux devient agressive quand on tente de la faire sortir de sa cage et doit être abattue. Le projet est stoppé net puisque la compagnie est persuadée que la crise de violence a été provoquée par le ALZ-112 et donc qu'il n'a pas d'avenir commercial. Seulement, Will va comprendre pourquoi la femelle chimpanzé a réagi d'une manière aussi brutale : elle avait mis bas en secret et protégeait son petit. Tout simplement. Will va recueillir chez lui le bébé et le prénommer César.
Rapidement, César va montrer des capacités intellectuelles bien au-delà de celles de ses congénères. Avec son père, Charles, Will va aménager le grenier de la maison pour en faire un véritable antre pour César, et ils vont tous les deux s'occuper de sa stimulation intellectuelle. César fait partie de la famille et tout se passe pour le mieux. Quelques années plus tard, Charles est profondément atteint par la maladie d'Alzheimer. Will va alors lui faire tester le ALZ-112. Dès le lendemain, les effets se font sentir puisque Charles peut à nouveau vivre normalement. Tout pourrait être parfait dans la famille si elle n'avait pas un voisin qui ne supporte pas d'avoir un primate comme voisin
La planète des singes : les origines est le dernier film en date qui s'inscrit dans la mythologie de la saga des singes intelligents. Ce n'est pas vraiment un reboot ni non plus un remake. Il se propose de détailler comment les singes sont devenus si intelligents mais aussi comment les hommes ont été décimés et n'ont donc pu lutter contre ça. Dans ce film, le parti a été pris de ne plus avoir des masques pour les singes mais de les faire en images de synthèse. Bien entendu, on parle de motion capture ici, et c'est Andy Serkis qui s'y colle une nouvelle fois pour jouer le rôle de César. Et on peut dire qu'il le joue à merveille. Cependant, il y a des moments où les effets spéciaux prennent trop le dessus et on voit vraiment que la scène n'est pas réelle. Je pense notamment aux scènes dans l'arbre dans le refuge. C'est flagrant et c'est dommage. D'ailleurs, à ce propos, c'est sympa de tourner autour d'un arbre une fois. Deux, à la rigueur. Mais utiliser le même type de prise de vue à chaque fois que les singes grimpent aux arbres, c'est un peu lassant.
Le film est clairement une introduction qui appelle à autre chose. À la fin, j'ai été surpris, pensant que j'en avais encore pour au moins une demi-heure supplémentaire. Mais non, c'était terminé. C'est un peu dommage parce que le film ne se suffit pas totalement à lui-même. Heureusement qu'il a plutôt bien marché et qu'une suite est normalement prévue.
La monté en puissance de la prise de conscience de César est par contre très bien rendue. On voit bien qu'il passe par différentes phases pour en arriver là. D'ailleurs, on voit bien qu'il ne fait pas les choses de gaieté de cur à la fin, mais parce qu'il le doit. Il est obligé de réagir comme il le fait pour délivrer ses semblables du joug des humains.
J'ai bien envie de voir la suite pour voir comment ils vont faire évoluer le monde. Ça promet d'être intéressant.