Devant Kenshin, Sojiro perd de son flegme habituel. Dans l'idéal qu'il a reçu de son maître, Shishio, il doit absolument vaincre celui du vagabond, son inverse. Il compte pour cela utiliser sa technique de combat, réputée pour être la plus rapide, le Shukuchi. Son adversaire, lui, possède de nouveaux arcanes de l'école Muten Mitsurugi... L'éclat du Dragon Céleste. Tout va donc ce jouer dans cet unique coup. Mais Kenshin est déjà amoindri par son combat contre Aoshi, et s'il vainc Sojiro, il lui reste encore Shishio à combattre, sa véritable cible.
Plus que des passes d'armes, ce volume décrit surtout les raisons de combattre, l'affrontement de philosophies. En observatrice, Yumi Komagata assiste aux défaites des hommes de main de celui qu'elle aime, sans pouvoir réellement leur venir en aide. Ce n'est pas une combattante, et pourtant, sa foi est grande, à elle aussi. Dans ce volume, nous assistons à de beaux combats, mais aussi à des scènes poignantes, révoltantes, qu'il faut considérer avec le recul nécessaire. De part leur philosophie antagonistes, l'affrontement entre Kenshin et Shishio était inévitable. Ceci dit quand on est samouraï, comment vaincre réellement sans tuer son adversaire ?
La problématique est posée, et prendra sa conclusion dans le prochain volume, mettant fin à cet arc. Kenshin pourra-t-il revenir vers Kaoru ?