Au sein de l'Ocean Cradle, retourné en pleine mer, des groupes de survivants s'organisent chacun à leur manière. En effet, comment savoir si un zombie ne va pas débouler du couloir ? Makoto Ayukawa et ses compagnons arrivent enfin à un escalier praticable qui va leur permettre de monter vers le pont n°3. En l'explorant, elle découvre une de ses camarades, Yayoi, bloquée par la chute de poutrelles. Ses idées semblent complètement incohérentes, mais ce qui stupéfie le groupe, c'est que la blessure qu'elle vient de se faire au front se referme à vue d'oeil ! C'est alors que des secousses dans le navire provoquent de nouvelles chutes, libérant la jeune fille. Directement, celle-ci s'en prend à Kana Miyamura en lui mordant fortement le bras. Cette fois, le doute n'est plus permis : le mal est contagieux. Mais comment se propage-t-il ?
Kei Sanbe nous offre donc dans ce huis-clos un thriller qui n'est pas sans nous faire penser à Comment survivre en territoire zombie. En effet, les personnages vont alors commencer à suspecter tout le monde, avoir peur même de leurs propres camarades. Certains y vont avec une méthode particulièrement radicale, avec une certaine notion de forme d'esclavage. L'ambiance est plus que réussie, plus aboutie que celle de L'île de Hozuki, une série précédente du même auteur. Je pourrais peut-être reprocher un surplus de fan-service inutile, notamment dans les couvertures ou illustrations en couleur. L'histoire en elle-même est bien plus intéressantes.
Bref, cette histoire est flippante à souhaits. Et c'est tout ce qui nous intéresse. Il restera cependant à comprendre le lien avec le titre de la série.
