Le jugement continue, et il reste un peu moins d'une heure avant le prochain vote. Deux groupes se sont formés. Le premier avec ceux qui ont désigné une victime lors du premier jugement, le second ceux qui se sont désignés eux-même, selon le plant de Hiro. Selon toute vraisemblance, le groupe de trois sort perdant dans cette histoire où, d'après les règles énoncées par le ravisseur, seuls quatre d'entre eux ressortiront vivants. Cependant, le premier groupe n'a pas terminé et n'hésite pas à pousser Hiro à changer d'avis, et de nouvelles portes qui s'ouvrent apportent de nouveaux éléments qui font froid dans le dos : et si le ravisseur se trouvait parmi eux ?
Avec des ficelles déjà bien utilisées dans Doubt, Yoshiki Tonogai provoque la suspicion entre les différents protagonistes dans ce jeu de roulette russe couplée avec une belle épée de Damoclès. C'est fort bien fait, certes, mais à force de tirer sur ces ficelles, elles vont finir par casser. En effet, la logique est exactement la même : des portes fermées qui s'ouvrent petit à petit pour livrer des indices, des personnes qui ne peuvent compter sur quiconque sous peine de trahison, un tueur qui se trouve non pas en extérieur mais parmi le groupe... Trop, beaucoup trop analogue. Ou alors l'auteur n'avait qu'un seul scénario de disponible quand il a commencé sa carrière de mangaka, au choix.
Bref, oui, Judge c'est pas mal... mais c'est vraiment du réchauffé.