Fortement déçu par le milieu du show-business coréen, Ken réintègre son costume de chef de bande et compte bien faire comprendre à celui qui a fait des crasses à ses petites protégées qu'il est extrêmement sérieux. De ce fait, sa subordonée éclate les hommes de main de KG, le producteur de disques qui a rétalé Ken, en tant que manageur. Une fois isolé, et fortement impressionné par la puissance de frappe de son adversaire, KG reprend confiance en lui quand il comprend que son avenir su joue dans un combat contre Ken, que sa blessure au ventre handicape en plus. Nulle raison qu'un génie tel que KG perde contre cet ancien manageur. Mais Ken, en tant que boss du milieu, n'a plus du tout la même détermination.
Après cette grosse affaire mafieuse, le récit de Boichi passe quelques petites histoires plus simples, comme une remise à leur place de macs dans un Kiss Club, ou encore comment trouver un vrai bon chef de sushis pour leur restaurant (tiens tiens, un petit rappel de Caesar ou de Hotel ?), ou quel comportement doit avoir Ken quand il a un rendez-vous. Un volume plus léger que le précédent qui annonce, une nouvelle histoire plus longue dans son dernier chapitre.
Sinon, vous trouverez aussi un chapitre inédit de Boichi qui rend hommage à Trigun, qui est sorti au cinéma nippon. En grand fan de son auteur, Yasuhiro Nighto, Boichi y développe une scène où des personnes se faisant appeler VTS sont appelés par une étrange créature arbesque qui doit mettre au monde un enfant, mais celui-ci serait la Némésis de cette planète. Qui pourra l'empêcher de naître sinon Vash, le véritable VTS ? Cette histoire courte est menée avec la qualité habituelle des graphismes de Boichi, et donne envie d'en découvrir plus sur l'univers ainsi décrit.
En tout cas, c'est un tome intéressant de Sun-Ken Rock, qui mélange action, combat et humanisme.