Depuis des mois que Jill Kismet n'a plus pris de vacances, elle est à bout de forces et ne tient plus que grâce au soutien de son compagnon et renfort, le loup-garou amérindien Saul Dustcircle. Mais qui pourrait la remplacer si elle prenait du repos ? Grâce à sa marque démoniaque, elle bénéficie d'une force surhumaine, d'une capacité de régénération bien au-delà de celle de ses collègues, et d'entrées dans les endroits fréquentés par les démons et leurs Pactisants. Autrement dit, quand une série de meurtres survient, hors de question pour elle de quitter sa ville.
Sauf que ces assassinats lui rappelent de douloureux souvenirs. Il s'agit de prostituées, comme elle l'a elle-même autrefois été. Et ces jeunes filles, toutes mineures, étaient également enceintes. A présent, il leur manque des organes, leurs blessures semblent avoir été faites par un métamorphe gigantesque que même Saul ne peut reconnaître, et une Douloureuse a été vue en ville, la même que celle qui a tué Mikhaïl, le mentor de Jill.
C'est donc pour cette raison qu'elle va solliciter l'aide de Perry, le démon qui l'a marquée et qu'elle rétribue en heures de son temps, heure qu'il fait passer grâce à de savantes tortures. Mais le lien qui unit Jill et Perry va bien au-delà de la souffrance, et s'il est bien une chose qui effraie Jill plus que la mort et la douleur, c'est le plaisir malsain que Perry sait faire naître en elle...
Ce second tome des aventures de Jill Kismet est bien plus prenant que le premier. L'univers, déjà connu grâce à Danny Valentine, est ici enrichi et à présent que l'on connaît Jill Kismet, ses déboires, tourments et interrogations trouvent bien plus d'écho pour le lecteur. L'intrigue est certes intéressante, mais la fin l'est encore plus car, pour une fois, l'héroïne ne sauve pas le monde à elle toute seule et on espère, dans le prochain opus, retrouver les personnages qui n'ont pas été complètement expliqués dans celui-ci.