L'Ichiran est mené au score par l'équipe championne en titre. Le soucis, c'est qu'en cas de défaite, le club serait dissout par le directeur du lycée, alors Shingo et ses coéquipiers donnent tout ce qu'ils ont, à la limite de leur endurance. De ce fait, Funagaku est surpris par tant de résistance mais ne compte pas se laisser déborder. La défense qu'ils organisent leur permet de rester à l'abri des nombreuses attaques. Dans les gradins, l'attitude des challengers fait mouche, et ils sont fortement encouragés. Le soucis, c'est que si l'Ichiran ne met pas au moins un but avant la mi-temps, la défaite semblera inéluctable, surtout vu la dépense d'énergie effectuée...
Vous connaissez Captain Tsubasa ? Et bien le match décrit dans ces pages, ce n'est pas du tout cela ! Pas de super techniques, pas de terrains de cent kilomètres de long, pas de frein à la réalité. Autant le dire, suivre ce match est vraiment intéressant, sans doute plus qu'un vrai match de ligue 1 à la télévision. Ces jeunes délinquants qui veulent s'en sortir donnent tout ce qu'ils ont pour tenter de revenir au score, avec tout le poids de leur entraînement ensemble. Mais travailler quelques mois suffit-il à compenser des années d'expérience pour leurs adversaires ? Certes, quand on voit une équipe chypriote battre Lyon en ligue des champions, on serait tenté de dire oui... mais c'est l'exception qui confirme la règle.
Bref, c'est bel et bien les sentiments et l'investissement des joueurs qui font tout le sel de ce onzième opus de Angel Voice (et 11 volumes pour un manga de football, c'est un nombre symbolique !). J'avais déjà une bonne impression de ce titre, mais elle se confirme dans la longueur. Bravo !
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