Alors que l'exécuteur Shooter allait se faire tuer par Bektor, maintenant devenu bien plus puissant qu'avant, Muhyo se réveille enfin et condamne l'esprit à la frappe des sept fûts du roi des voleurs mécaniques, un démon qui a su tuer deux des six rois des enfers. Il semble donc que Rôjî ait enfin réussi à trouver sa méthode personnelle pour ramener Muhyo du sommeil. Pourtant, tout n'est pas encore clair entre les deux hommes. Rôjî a complètement oublié une des clauses du contrat qui le lie à l'exécuteur Muhyo.
Voilà, c'est terminé, n'en déplaise à son auteur. La série a vraiment été en dents de scie, avec un début pénible puis une suite incroyablement bonne, dans sa majeure partie. Mais depuis la fin de l'arc lié au démon Tiki, le souffle épique est retombé, au point de se demander si écrire une suite était une si bonne idée que cela. Visiblement, les lecteurs japonais n'y ont pas adhéré. Quant au lectorat français, le lent début a déjà été un gros frein dans un marché saturé de shônen. De ce fait, Muhyo et Rôjî est une série méconnue, qui a pourtant son charme.
Ce dernier opus d'ailleurs n'a pas vraiment les qualités de ce que j'appelle une conclusion. Le récit est plus porté sur la relation très spéciale qui lie les deux personnages principaux, mais où je ne vois pas de grandes révélations, mis à part peut-être sur l'artefact spécial que porte Rôjî... cela reste un clin d'oeil à mon sens.
Bref, une fin décevante, mais qui ne doit pas faire oublier le très bon passage entre les volumes 6 jusqu'au premiers chapitres du volume 16. C'est là que se trouve la véritable histoire de la série, et la seule partie que je recommande chaudement.
