Pour une fois, Toriko s'est mis en chasse non pas par demande de l'OIG, mais bien pour sa connaissance personnelle de la gastronomie. Le voici en route pour le lieu où frayeraient des fugu-baleines, créatures aussi rares que délicieuses, mais à la difficulté de préparation tout aussi complexe. En effet, tout comme le poisson éponyme, le fugu, les fugu-baleines possèdent une poche de poison particulièrement sensible qui se rompt en infectant les chairs. C'est pourquoi cette fois, Toriko va devoir retrouver un vieil ami dans la ville de Gourmet Fortune, spécialisée dans la voyance...
Il semblait évident que ce manga à la parution hebdomadaire ne pouvait pas garder qu'un seul gourmet hunter d'exception, et juste lui faire découvrir des créatures fantastiques sensées être succulentes. Il était donc temps pour Mitsutoshi Shimabukuro de parler de la concurrence, mais aussi des divers talents que possèdent ces hunters, à l'exemple d'un autre manga parlant de chasseurs (Hunter x Hunter). De fait, présentation de plusieurs personnages secondaires, et d'un nouveau principal, Coco, avec qui Toriko a de grandes relations passées. L'auteur se donne donc une dimension temporelle, en introduisant la légende des quatre rois.
Ces nouvelles données permettent à la série de devenir plus sérieuse en soi, sans perdre le grain de folie déjà installé au premier opus. C'est bon signe pour une suite de qualité. En tout cas, j'ai mieux apprécié ce volume que le précédent, pour les raisons expliquées plus haut. Après tout, Toriko n'est-il pas sensé nous mettre l'eau à la bouche ?