Les Chroniques de l'Imaginaire

Karakuridôji Ultimo (Ultimo - 5) - Lee, Stan & Takei, Hiroyuki

Yamato utilise la capacité spéciale de Ultimo pour revenir dans le passé afin de découvrir la vérité sur Iruma, mais il n'a qu'une heure devant lui. Mais voilà, entre temps Iruma a déjà été rejoint par Jealous et connait la vérité sur Yamato et la lutte entre les dôjis. Seul, sans Ul pour l'aider, le jeune homme est à la merci de Jealous, et pense bien vivre sa dernière heure, perforé par la main du seul dôji capable de lire les pensées... C'est sans compter sur les intentions de Dunstan aidé de Miryû. Pour ne pas perturber son expérience, le créateur des Dôjis stoppe l'espace temporel, puis soigne le maître d'Ultimo. Yamato comprend alors qu'il a un sérieux problème : en plus de devoir empêcher l'avènement du choc des cent machines, il va aussi devoir contrer les plans de l'homme qui possède les pouvoirs de tous les dôjis en lui. Le plus étrange, c'est que Dunstan apprécie les efforts de Yamato en la matière. Complètement impensable !

Avez-vous remarqué comment Hiroyuki Takei s'amuse en dessinant le personnage de Dunstan, et en lui prêtant un accent américain ? Il est bien évident, photo à l'appui, que celui-ci n'est autre qu'une magnifique caricature de Stan Lee lui-même. Voilà une difficulté de moins pour essayer de trouver le cosplayeur parfait en tout cas ! Trêve de plaisanteries, parlons plutôt du volume en cours. Le fait que Yamato a déjà vécu une fois les événements le pousse effectivement à chercher un moyen de changer de méthode. Mais ce faisant, il rencontre des personnages qu'il n'avait pas pu visualiser la première fois, comme par exemple un potentiel rival en amour auprès de Makoto. De même, d'autres dôjis du bien de voient obligés d'intervenir, en adéquation avec les changements opérés par Ultimo, qui n'est pas au mieux de sa forme à force d'utiliser son pouvoir spécial.

Bref, un volume réussi, même si on a parfois du mal à suivre le fil entre les différentes scènes. Le contenu, lui, est plus intéressant que les premiers volumes, à part peut-être les transformations des dôjis en mechas... Cela me rappelle la mauvaise époque de Shaman King avec les X Laws. Ceci dit, il faut peut-être y voir déjà un intérêt particulier du mangaka pour les comics... la spécialité de Stan Lee ! Histoire à suivre.