Est-il vraiment possible que le soleil ne se couche jamais sur une ville ? Mei et Kei Daniels pourraient y trouver un indice sur la malédiction qui frappe cette dernière. Par contre, si c'est avéré, Kei ne pourra pas s'y battre, puisque la pleine lune ne se lèvera pas. De ce fait, Lydia Santaria décide pour une fois de les accompagner. Sa réputation n'est plus à faire, même si elle n'est plus toute jeune. Mais ce qui est étonnant, c'est que sur place, aucun habitant ne semble confirmer la rumeur. Peut-être l'exorciste local pourrait leur en apprendre plus. Cap vers le manoir d'Harman, cet ancien exorciste devenu prêtre. Celui-ci dément, mais ne reste pas insensible aux arguments des soeurs Daniels. Malgré tout son chagrin dû à la mort de son épouse deux semaines plus tôt, il va tenter d'aider les filles.
Loin de là, Sleep Gelotte et Orda, accompagnés de l'apprenti magicien Chris, continuent leur périple à la recherche de la confrérie de La sombre croix renversée. Les démons locaux ne connaissent pas, vu leur niveau faiblard. Orda décide donc de se renseigner dans la bibliothèque du lieu, rapidement suivi par les deux enfants. Chris ne peut manquer d'interroger Sleep sur les motivations qui la pousse à suivre l'Odin. Elle explique alors que Orda ressemble par certains côtés à son grand frère, un exorciste lui aussi, disparu voilà quelques années, après la mort tragique de leurs parents. C'est alors qu'un démon puissant les attaquent, mais en peu de temps un mystérieux individu le réduit en poussière... portant la marque de la sombre croix renversée. Et cet individu, Sleep le reconnait sans peine !
Deux histoires bien séparées une nouvelle fois entre les deux groupes, avec en première partie une enquête menant à une histoire assez triste. De l'autre côté, peu de véritables actions, c'est l'heure de révélations pour notre apprentie exorciste. Cette deuxième partie me semble mieux travaillée que la première, sans doute du fait que les notions abordées sont plus inclues dans le fil rouge que l'histoire des soeurs Daniels. Je persiste cependant dans mon incompréhension la plus totale sur la stratégie de Takatoshi Shiozawa. Pourquoi faire d'un manga deux histoires complètement séparées, mis à part le contexte ? À mon sens, il va bien falloir un moment où un autre que les deux récits se rejoignent... Mais là, on est déjà au volume trois.
Peut-être dans le suivant, qui sait.
