La compagnie de Rakan arrive près d'une maison dans une vallée non loin de quelques villages. Chigusa recommande de faire attention aux plantes qu'ils vont semer, en particulier à leur localisation. Il ne s'agit pas de se faire repérer tout de suite des habitants indigènes. En effet, si dans les précédents villages, la parole du sanome a suffit à prouver leur innocence, plus ils se rapprochent de la capitale, et plus les suspicions seront grandes. Comment croire que leur prince est un tueur de plante, un ayame ? Et pourquoi les croire, eux qui voyagent avec un autre ayame, et d'un enfant du malheur ? Les plantes vénéneuses qui sont au sein de Chigusa lui font peur non pas pour lui-même, mais pour le mal qu'il pourrait faire à Rakan, le sanome venu de la Terre. Peut-il seulement l'obliger à lui ouvrir le ventre si le cas arrivait ?
Si l'histoire décrite semble complexe du premier coup d'oeil, la façon de relater les événements y est pour beaucoup, en particulier par le code graphique du shôjo qui n'est pas toujours facilement interprétable pour se situer dans le temps. Entre les éléments du passé et ceux du présent, avec un découpage de case très variable, les yeux ont bien du mal à se fixer. Néanmoins, l'idée est simple : un groupe d'individus aux pouvoirs puissants se déplacent vers la capitale d'un pays où les plantes ne poussent plus à cause de leur prince, mais ce fait est ignoré de tous. Le groupe de Rakan est donc considéré comme à abattre par le peuple. Le prince quant à lui, sait parfaitement quel est son véritable rôle, et que la justice se trouve du côté de son sosie, le sanome Rakan. Ce qu'il ignore, c'est si ses propres amis connaissent leur position réelle. Ce fait sera d'ailleurs abordé dans ce quinzième opus.
Au final, on a un manga à l'histoire somme toute intéressante, mais décousue. En outre, le côté romanesque à la limite du boy's love en est pour quelque chose. Néanmoins, j'ai lu bien pire dans le genre.
Bref, une histoire fantastique à la nippone, qui peut plaire à ceux qui aiment les histoires entre hommes. Pas trop mon truc, mais c'est une question de goût, pas de qualité.