Une fois de plus, Marvin est sur le point de se prendre un savon phénoménal, après avoir essuyé un misérable zéro en Histoire, matière où il est particulièrement nul, alors qu'il possède pourtant depuis quelques temps un téléphone portable détraqué et magique, qui lui permet de traverser les époques en voyageant dans le temps, avec sa soeur Adèle. Pour le moment, c'est à Christophe Colomb que Marvin souhaite rendre une petite visite. L'idée est d'aller lui faire l'Autriche au lieu de l'Amérique, histoire d'avoir raison dans son devoir d'Histoire...
Et puis c'est Adèle qui s'y met : elle est amoureuse de son professeur de biologie, et elle n'hésite pas à partie seule dans la préhistoire pour lui amener des os de dinosaures fraîchement tués. De quoi éveiller la curiosité du prof en question, fortement désireux de suivre Adèle à l'endroit où elle trouve cela. De quoi rester très méfiant, à une époque où les tyrannosaures pullulaient... C'est avec Hitler qu'il faut également être prudent. L'idée est maintenant de racheter toutes les peintures du peintre sans talent, afin qu'il perce dans cet art et ne devienne pas le monstre assassin qu'il est appelé à devenir...
En vrac, il est également possible de se rendre à l'époque des troubadours, pour que Marvin apprenne à écrire des chansons pour écrire à sa belle, ou de se rendre chez Elvis Presley, pour se rendre compte que le beurre de cacahuètes peut vraiment être nocif en faisant grossir, grossir... Je passe la visite à Tesla et au pharaon, histoire d'avoir un obélisque place de la Concorde qui ressemble enfin à Obélix !
Mention spéciale pour cette dernière histoire, justement, que j'ai particulièrement appréciée dans ce tome. Quel fan des gaulois ne s'est jamais demandé pourquoi il n'y avait pas plus de ressemblance entre le célèbre et gros (enfin, pas tant que ça...) Obélix et le monument parisien offert par l'Egypte ? De quoi changer l'Histoire ici...
Encore une fois, ce quatrième tome des Chrono Kids fait mouche sans problème.On sent un Zep qui s'éclate, parfaitement à l'aise et presque en récréation au sortir de Titeuf. Stan et Vince sont là pour assurer le plan graphique, entre les dessins colorés très chouettes, qui font tout pour rendre la lisibilité sans faille. Les dessins fourmillent ainsi de détails, et il est particulièrement drôle de parcourir ces planches, que le lecteur soit un enfant, un adolescent, ou un adulte.
Et c'est là un des beaux points forts de cette série : elle est appelée à toucher un large public, enfant comme adulte. L'exercice est plutôt difficile et suffisamment rare pour être signalé. Un tome très réussi, comme ses trois prédécesseurs du reste !
